Né le 10 janvier 1945, Roderick David Stewart est un auteur-compositeur-interprète anglais. Avec ses styles artistiques rock, blues, pop ou encore synthpop, il fait partie des artistes ayant commercialisé le plus de disques. Alors, que savoir de cette illustre figure de la musique britannique ? Cet article fera un tour sur son parcours.
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Les débuts du chanteur Roderick David Stewart
Né à Londres, Roderick David Stewart est issu d’une famille d’origine écossaise. Aux débuts de 1960, il s’essaie au football dans le club de Brentford. Il renonce à cette carrière lorsque son entraîneur ne cessait de le confiner sur les bancs de touche. C’est après sa démission qu’il décide d’avoir une vie de beatnik, s’inspirant du roman Sur la route de Jack Kerouac. Son aventure commença avec la manche, notamment sur la plage de Saint-Tropez, pour gagner des miettes par jour. Pendant qu’il vagabondait à Paris, sur les quais de la Seine, la police l’embarqua. Il fera, après cela, un séjour à Rome avant d’être emprisonné en Espagne puis expulsé en Grande-Bretagne.
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De ce périple, il reviendra presque méconnaissable. Son père en profite pour le sermonner, ce qui lui fait changer littéralement ses mauvaises habitudes. Pour preuve, il se coiffe selon le genre des Mods et essaie d’avoir de petits boulots pour joindre les bouts. Dans sa nouvelle vie, Roderick David Stewart fait le tour des festivals de jazz comme spectateur. Après avoir réuni quelques économies, il se lance en studio pour l’enregistrement de titres rhythm and blues. Ces morceaux ne sont connus par le grand public que 12 années après, soit en 1976. Ce fut justement avec le disque A Shot Of A Rhythm And Blues que Rod Stewart a vu ses premiers jours ses de gloires.
Steampacket et Rod ‘’The Mod’’ Stewart
Durant l’hiver de 1964-1965, Rod Stewart sera connu par Long John Baldry, l’artiste montant de cette époque. La rencontre fortune a été faite à la station Twickenham où Rod jouait des blues avec un harmonica. Séduit par la prestation, Long John l’aide à devenir choriste de Steampacket. Après quelques mois passé avec le groupe, Rod enregistre en studio des titres tels que Up above my head, Baby take me. Ces morceaux ont été connus du public, en partie, grâce à Long John Baldry qui présentait Rod comme son poulain à toutes les occasions.
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Le surnom The Mod qu’il lui colle se popularise également, ce qui a créé des crises de jalousie entre Long John et Brian Auger. Ayant succombé à la proposition de Brian, Long se sépare de Rod. En conséquence, le groupe chavire des semaines plus tard. De là, Rod Stewart essaie de mettre en place un groupe avec Beryl Marsden, Peter Green, Peter Bardens et Mick Fleetwood. Cette aventure sans véritable succès, n’a été faite que de quelques reprises de morceaux. Malgré cela, Rod Stewart se faisait enregistrer solo au studio. Ses singles n’ont malheureusement pas connus des succès commerciaux.
Rod Stewart et ses véritables succès
De 1967 à 1969, Rod Stewart milite avec Jeff Beck, le guitariste des Yardbirds. Ensemble, ils créent le Jeff Beck Group avec d’autres musiciens tels que Ron Wood et Nicky Hopkins. Le groupe connaîtra de meilleurs moments, notamment avec deux grands albums enregistrés et une tournée américaine lancée. Bien que toutes les sorties étaient couronnées de succès, l’ambiance au sein du Jeff Group était délétère. On note par exemple de violentes disputes verbales et le renvoi de Nicky Hopkins et Mickey Waller.
De 1969 à 1974, Rod Stewart se lance dans une carrière solo au sein des Faces. Durant l’année à laquelle il rejoint le groupe, il enregistre plusieurs titres pour Python Lee Jackson, un groupe australien. Parmi les titres réussis publiés, on a In A Broken Dream que Rod enregistrera à nouveau en 1993 avec John Paul et David Gilmour. De la carrière solo de Rod Stewart à cette époque, on retient An Old Raincoast Won’t Ever Let You Down. Après, on note la sortie de l’album solo de Rod Stewart ayant pour titre Gasoline Alley.
En 1971, Rod est reconnu comme meilleur chanteur britannique, notamment avec son album Every Picture Tells a Story. Son titre Maggie May fit le tour des USA et de l’Angleterre. Ainsi débute les années de succès de Rod avec l’enchaînement des titres. Cela profitera aux Faces qui feront sortir en 1972 l’album à succès A Nod Is A Good As A Wink to A Blind Horse. Rod gardera sa renommée, depuis lors, même s’il a connu quelques turbulences. Son dernier album solo remonte à 2021 avec pour titre The Tears of Hercules. Par ailleurs, notons que le chanteur est également écrivain, notamment L’autobiographie publiée aux éditions Michel Lafon.